Mon écospiritualité

Première partie.

 

Depuis toute petite, j'avais l'intuition que dans ce monde certaines choses ne tournaient pas rond.

Comme par exemple les guerres et les famines.

Ou les filets dérivants qui tuent les dauphins, les espadons et plein d'autres animaux marins. Inutilement.

Les marées noires.

Les animaux morts percutés par des voitures sur le bord des routes.

Ou les tortues marines qui s'étouffent en prenant un sac plastique pour une méduse.

 

Être témoin de tout ça sans pouvoir rien y faire m'a fait beaucoup souffrir.

Je suis devenue végétarienne.

J'ai arrêté d'acheter de nouveaux vêtements.

J'ai limité ma consommation de plastique en privilégiant le vrac.

Je réutilise même mes sacs papiers jusqu'à ce qu'ils deviennent de la dentelle.

Je donne et donne et donne tout l'argent que je peux à des ONG qui préservent les écosystèmes.

 

Cela ne me semblait jamais assez.

 

J'éteins névrotiquement toutes les lumières et voyants inutiles.

Je me douche tous les 3 jours pour économiser l'eau et les savons qui polluent les rivières.

Je supprime les vidéos inutiles de la chaine Youtube de La Voix de Gaia.

Maximiser mes trajets en voiture m'est plus facile qu'un Sudoku de niveau 1.

Récemment, j'ai changé de banque et revu tous mes placements.

Et La Voix de Gaia aussi.

 

Cela ne me semble toujours pas suffisant.

 

Parce que La Voix de Gaia est un business en ligne dont chaque email envoyé consomme 0,17g de CO2.

Parce que mon ordinateur est fait avec des terres rares qui tuent des gens et polluent la planète.

Parce que pendant que j'écris ce mail 9 km2 de forêt ont disparu dans le monde (60*0,15 km2/minute).

Parce que les filets dérivants tuent toujours des espadons et des dauphins.

 

En résumé, parce qu'en vivant dans un système économique basé sur un paradigme de pensée dominateur, extractif et déconnecté de la Nature, chacun de mes actes de consommation finit par l'être aussi quelque part dans la chaîne de production. Même à la coopérative de vrac bio 😱

 

Après des litres de larmes de désespoir,

de deuil,

de colère,

d'indignation,

de résignation même.

 

Des heures de paralysie,

de déprime,

de désespoir ravalé,

d'amertume,

de “ils ont qu'à tous mourir”.

 

Aidée par de mystérieuses synchronicités,

des rencontres improbables au bas mot,

des livres,

des pubs Facebook,

des sommets virtuels,

des connaissances d'ami.e.s,

des vidéos proposées par Youtube,

des ruptures amoureuses,

des piqures d'abeille,

des formation en ligne à gogo,

un chevreuil percuté par une voiture,

le décès de mon chat maître es-détachement,

des mentores business qui ne m'ont pas épargnée,

et j'en passe.

 

J'en suis arrivée à la conclusion que ce n'est pas ce que nous faisons qu'il faut changer.

Mais qui nous sommes et ce que nous pensons.

Ce n'est pas ce que je fais que je dois changer, mais ce que je pense.

 

Afin que, sans aucun effort de plus à faire, ce que nous faisons s'alignant avec ce que nous pensons, nous arrêtions de saccager la planète même en voulant bien faire.

Afin que même aller faire mes courses à la coopérative de vrac bio ne compromette pas l'habitabilité de cette planète pour mon neveu et ma nièce.

 

Et là, y a du boulot.

Assez pour tou.te.s nous faire devenir des coachs milliardaires.

Assez pour donner du contenu à des milliers de sommets virtuels alchimiques et engagés.

 

Du boulot à commencer par moi-même.

Car même moi je me surprends encore à penser “extraction”, “séparation”, “domination”.

Plusieurs fois par jour. 😅

 

Ça, c'est la première partie de l'explication.

 

 

Deuxième partie.

Y en a encore une après, alors n'hésite pas à vérifier que tu es bien assis.e et aller te chercher un truc à boire.

 

Ne rigole pas, mais je n'ai pris conscience que très récemment que j'étais quelqu'un de très spirituel.

Oui.

Et je ne l'assume toujours pas pleinement.

Oui.

 

Car je suis une scientifique de lignée et de formation.

Et seul ce qui s'explique scientifiquement existe et est crédible.

 

Mes expériences avec la paroisse d'expats de mon enfance n'ont pas été très concluantes.

Si Dieu c'est un vieux barbu voyeur, misogyne et sadique assis sur nuage alors non merci.

 

Y a quand même plein de gens spirituels vraiment perchés, paumés, gouroutisés…

⊱ Est-ce que je risque pas de me faire embarquer dans un truc toxique voire illégal ?

 

Alors quand le tantra, les cristaux, les guides, les âmes, les mémoires karmiques, les messages canalisés de défunts, les anales akhashiques, les voyages astraux, la communication animale, les oracles, etc… ont débarqué dans ma vie, je l'ai d'abord fait en secret (de moi-même pour commencer).

 

Puis j'ai cherché des livres écrits pas des scientifiques pour m'expliquer tout ça. Quand même.

 

Mais en fait, y a pas à chercher, même si la science n'explique pas tout et que je me fais des nœuds au cerveau pour comprendre comment, oh comment, ça marche… je suis spi-ri-tuelle. 👽

 

Si je ne me censure pas, la moindre de mes paroles est spirituelle.

Si je ne me censure pas, je sens la présence des Grand-Mères et j'entends leurs voix.

Si je ne me censure pas, quand je parle à Gaia, elle me répond.

Et ce n'est que le début…

Dans mon thème astral y a écrit que je serai une grande chamane.

🙄

 

Oh no, pas moi !

Pas. Moi.

 

En attendant de savoir si oui ou non ou quoi, j'ai soif.

Soif de prières, de rituels et de cérémonies au quotidien.

Soif de sacrééééééééééééé.

Soif de synchronicités et signes envoyés par l'Univers.

Soif de sentir avec chacune de mes cellules que je fais partie d'un Grand Tout.

Que tout ce bordel ici bas sur Terre a un sens.

 

Alors je spiritualise en cachette.

Mais ça commence à déborder.

Suinter par toutes les coutures.

 

Mais je n'ai pas envie de jouer à la chamane.

Me mettre des plumes sur la tête dont je ne connais même pas le propriétaire initial ou s'il a bien vécu.

M'acheter un tambour, de la sauge et du palo santo parce que c'est la mode, sans connaitre les conséquences de ces actes de consommation chamanique sur la vie des autres êtres impliqués dans la chaine de production.

Laisser Gaia mourir parce que toutes façons j'aurai d'autres vies et que celle-ci n'est qu'une illusion.

Faire du tourisme spirituel dans des contrées ravagées par le colonialisme européen du 15 siècle (mes ancêtres) et tout ce qui en a découlé.

 

 

Houston, la cocotte a un problème !

 

Heureusement, aidée une fois de plus par le Grand Manitou, je crois avoir trouvé la solution de ce dilemme intérieur.

 

⬇︎

 

Troisième partie.

Yay !!! Merci d'être resté.e avec moi jusqu'au bout !
C'est la meilleure partie, mais j'avais besoin de t'expliquer tout ça avant.

 

 

Écospiritualité.

 

Ou comment allier ma spiritualité et mon Amour pour la planète.

Ou : comment devenir une chamane vraiment écolo (quand je serai vielle et que j'aurai plus rien à perdre ;)).

Ou : comment créer un nouveau paradigme bénéfique à la planète.

 

Vaste programme.

 

Mais, mon sacral de generator 6/2 est en ébullition.

 

Alors…

 

j'ai mis tout ça dans un sommet virtuel alchimique et engagé.

 

Of course.

 

Parce que y a qu'en faisant qu'on apprend ;)

 

Et que c'est encore mieux quand on est plein, plein, plein à apprendre tou.te.s en même temps.

Moi. Les conférencier.e.s. Toi. Et toutes les autres personnes qui vont participer à ce sommet.

 

L'Appel de Gaia, c'était mon appel de Gaia. Sortie de zone de confort ++.

 

Ça ⬇︎ c'est sortie de zone de confort +++++

(Clique sur l’image pour y accéder)

Enjoy !!

Avec tout mon Amour,

Vanessa

Vanessa Fourcaudot